Chaussures Lacoste pas cher Robert

20/12/2014 00:00

Je lui promis de veiller et dene me point coucher de la nuit. Il insista pour que j’organisasse une véritable barrière infranchissable autour de la chambre de Mlle Stangerson,autour du boudoir où couchaient les deux gardes et autour du salon oùcouchait, depuis la « galerie inexplicable », M.Stangerson ; bref, autourde tout l’appartement. Non seulement je compris, à cette insistance, queM. Darzac me demandait de rendre impossible l’arrivée à la chambre deMlle Stangerson, mais encore de rendre cette arrivée si « visiblement »impossible, que l’homme fût rebuté tout de suite et disparût sans laisserde trace. C’est ainsi que j’expliquai, à part moi, la phrase finale dont il mesalua : « Quand je serai parti, vous pourrez parler de « vos » soupçonspour cette nuit à M. Stangerson, au père Jacques, à Frédéric Larsan, àtout le monde au château et organiser ainsi, jusqu’à mon retour, une surveillance dont, aux yeux de tous, vous aurez eu seul l’idée. Lacoste Femme pas cher
» « Il s’en alla, le pauvre, le pauvre homme, ne sachant plus guère cequ’il disait, devant mon silence et mes yeux qui lui « criaient » quej’avais deviné les trois quarts de son secret. Oui, oui, vraiment, il devaitêtre tout à fait désemparé pour être venu à moi dans un moment pareil et pour abandonner Mlle Stangerson, quand il avait dans la tête cetteidée terrible de la « coïncidence… » « Quand il fut parti, je réfléchis. Chaussures Lacoste pas cherJe réfléchis à ceci, qu’il fallait être plusastucieux que l’astuce même, de telle sorte que l’homme, s’il devait aller,cette nuit, dans la chambre de Mlle Stangerson, ne se doutât point uneseconde qu’on pouvait soupçonner sa venue. Certes ! l’empêcher de pénétrer, même par la mort, mais le laisser avancer suffisamment pour que,mort ou vivant, on pût voir nettement sa figure ! Car il fallait en finir, ilfallait libérer Mlle Stangerson de cet assassinat latent ! « Oui, mon ami, déclara Rouletabille, après avoir posé sa pipe sur latable et vidé son verre, il faut que je voie, d’une façon bien distincte, sa figure, histoire d’être sûr qu’elle entre dans le cercle que j’ai tracé avec lebon bout de ma raison. » À ce moment, apportant l’omelette au lard traditionnelle, l’hôtesse fitsa réapparition. Rouletabille lutina un peu Mme Mathieu et celleci semontra de l’humeur la plus charmante. « Elle est beaucoup plus gaie, me ditil, quand le père Mathieu estcloué au lit par ses rhumatismes que lorsque le père Mathieu estingambe ! » Mais je n’étais ni aux jeux de Rouletabille, ni aux sourires de l’hôtesse ;j’étais tout entier aux dernières paroles de mon jeune ami et à l’étrangedémarche de M. Chaussures Lacoste pas cher Robert Darzac. Quand il eut fini son omelette et que nous fûmes seuls à nouveau,Rouletabille reprit le cours de ses confidences : « Quand je vous ai envoyé ma dépêche ce matin, à la première heure,j’en étais resté, me ditil, à la parole de M. Lacoste Homme pas cher Darzac : « L’assassin viendra‘’peutêtre’’ la nuit prochaine. » Maintenant, je peux vous dire qu’il viendra « sûrement ». Oui, je l’attends. – Et qu’estce qui vous a donné cette certitude ? Ne seraitce point parhasard… – Taisezvous, m’interrompit en souriant Rouletabille, taisezvous,vous allez dire une bêtise. Je suis sûr que l’assassin viendra depuis cematin, dix heures et demie, c’estàdire avant votre arrivée, et par conséquent avant que nous n’ayons aperçu Arthur Rance à la fenêtre de lacour d’honneur… – Ah ! ah ! fisje… vraiment… mais encore, pourquoi en étiezvous sûrdès dix heures et demie ? – Parce que, à dix heures et demie, j’ai eu la preuve que Mlle Stangerson faisait autant d’efforts pour permettre à l’assassin de pénétrer dans sa chambre, cette nuit, que M. Lacoste Homme pas cher
Robert Darzac avait pris, en s’adressant àmoi, de précautions pour qu’il n’y entrât pas… – Oh ! oh ! m’écriaije, estce bien possible ! … » Et plus bas : « Ne m’avezvous pas dit que Mlle Stangerson adorait M. RobertDarzac ? – Je vous l’ai dit parce que c’est la vérité ! – Alors, vous ne trouvez pas bizarre… – Tout est bizarre, dans cette affaire, mon ami, mais croyez bien que lebizarre que vous, vous connaissez n’est rien à côté du bizarre qui vousattend ! … – Il faudrait admettre, disje encore, que Mlle Stangerson « et son assassin » aient entre eux des relations au moins épistolaires ? – Admettezle ! mon ami, admettezle ! … Vous ne risquez rien ! … Jevous ai rapporté l’histoire de la lettre sur la table de Mlle Stangerson,lettre laissée par l’assassin la nuit de la « galerie inexplicable », lettre disparue… dans la poche de Mlle Stangerson… Qui pourrait prétendre que,« dans cette lettre, l’assassin ne sommait pas Mlle Stangerson de lui donner un prochain rendezvous effectif », et enfin qu’il n’a pas fait savoir àMlle Stangerson, « aussitôt qu’il a été sûr du départ de M. Lacoste pas cherDarzac », quece rendezvous devait être pour la nuit qui vient ? » Et mon ami ricana silencieusement. Il y avait des moments où je medemandais s’il ne se payait point ma tête. La porte de l’auberge s’ouvrit. Rouletabille fut debout, si subitement,qu’on eût pu croire qu’il venait de subir sur son siège une déchargeélectrique. « Mr Arthur Rance ! » s’écriatil.