et tenez-le par-dessous le bras. longchamps pliage pas cher

02/09/2013 14:06
Il faut voir à ce genou… Allons, commère, dit-il à l’hôtesse qui était debout au pied de mon lit derrière le rideau, aidez-nous… » L’hôtesse appela un de ses enfants… « Ce n’est pas un enfant qu’il nous faut ici, c’est vous, un faux mouvement nous apprêterait de la besogne pour un mois. Approchez. » L’hôtesse approcha, les yeux baissés… « Prenez cette jambe, la bonne, je me charge de l’autre. Doucement, doucement… À moi, encore un peu à moi… L’ami, un petit tour de corps à droite… à droite vous dis-je, et nous y voilà… »Je tenais le matelas des deux mains, je grinçais les dents, la sueur me coulait le long du visage. « L’ami, cela n’est pas doux.– Je le sens.– Vous y voilà. longchamps pliage pas cher
Commère, lâchez la jambe, prenez l’oreiller ; approchez la chaise et mettez l’oreiller dessus… Trop près… Un peu plus loin… L’ami, donnez-moi la main, serrez-moi ferme. Commère, passez dans la ruelle, et tenez-le par-dessous le bras… À merveille… Compère, ne reste-t-il rien dans la bouteille ?– Non.– Allez prendre la place de votre femme, et qu’elle en aille chercher une autre… Bon, bon, versez plein… Femme, laissez votre homme où il est, et venez à côté de moi… » L’hôtesse appela encore une fois un de ses enfants. Eh ! mort diable, je vous l’ai déjà dit, un enfant n’est pas ce qu’il nous faut. Mettez-vous à genoux, passez la main sous le mollet… Commère, vous tremblez comme si vous aviez fait un mauvais coup ; allons donc, du courage… La gauche sous le bas de la cuisse, là, au-dessus du bandage… Fort bien !… » Voilà les coutures coupées, les bandes déroulées, l’appareil levé et ma blessure à découvert. Le chirurgien tâte en dessus, en dessous, par les côtés, et à chaque fois qu’il me touche, il dit : « L’ignorant ! l’âne ! le butor ! et cela se mêle de chirurgie ! Cette jambe, une jambe à couper ? Elle durera autant que l’autre : c’est moi qui vous en réponds.– Je guérirai ?– J’en ai bien guéri d’autres. longchamp pliage – Je marcherai ?– Vous marcherez.– Sans boiter ?– C’est autre chose ; diable, l’ami, comme vous y allez ? N’est-ce pas assez que je vous aie sauvé votre jambe ? Au demeurant, si vous boitez, ce sera peu de chose. Aimez-vous la danse ?– Beaucoup.– Si vous en marchez un peu moins bien, vous n’en danserez que mieux… Commère, le vin chaud… Non, l’autre d’abord : encore un petit verre, et notre pansement n’en ira pas plus mal. »Il boit : on apporte le vin chaud, on m’étuve, on remet l’appareil, on m’étend dans mon lit, on m’exhorte à dormir, si je puis, on ferme les rideaux, on finit la bouteille entamée, on en remonte une autre, et la conférence reprend entre le chirurgien, l’hôte et l’hôtesse.L’HÔTECompère, cela sera-t-il long ?LE CHIRURGIENTrès long… À vous, compère.L’HÔTEMais combien ? Un mois ?LE CHIRURGIENUn mois ! Mettez-en deux, trois, quatre, qui sait cela ? La rotule est entamée, le fémur, le tibia… À vous, commère. pascherlongchampsacsoldes.net
L’HÔTEQuatre mois ! Miséricorde ! Pourquoi le recevoir ici ? Que diable faisait-elle à sa porte ?LE CHIRURGIENÀ moi ; car j’ai bien travaillé.L’HÔTESSEMon ami, voilà que tu recommences. Ce n’est pas là ce que tu m’as promis cette nuit ; mais patience, tu y reviendras.L’HÔTEMais, dis-moi, que faire de cet homme ? Encore si l’année n’était pas si mauvaise !…L’HÔTESi tu voulais, j’irais chez le curé.L’HÔTESi tu y mets le pied, je te roue de coups.LE CHIRURGIENPourquoi donc, compère ? la mienne y va bien.L’HÔTEC’est votre affaire.