mort de mort subite. sac longchamps pliage

30/08/2013 15:16
Sur l’époque antérieure à la Révolution, il y avait pénurie de documents. Les plus anciennes archives de la Douane ayant été, probablement, transportées à Halifax quand tous les fonctionnaires du roi se joignirent à l’armée anglaise qui avait pris la fuite à Boston. Je l’ai regretté bien souvent. En remontant jusqu’au temps du protectorat{24}, peut-être aurait-on trouvé dans ces papiers des allusions à des personnages oubliés ou non, des détails sur d’antiques coutumes que j’aurais recueillis avec autant de plaisir que les flèches indiennes que je ramassais dans le champ voisin du vieux presbytère.Mais un pluvieux jour de flânerie, j’eus la chance de faire une découverte de quelque petit intérêt. Je me livrais à des fouilles parmi les déchets entassés dans l’enfoncement, dépliant çà et là un papier, lisant les noms de vaisseaux depuis longtemps sombrés au fond des mers ou en train de pourrir dans un port, ou des noms de marchands qui ne sont plus jamais prononcés à la Bourse et qu’il n’est pas très commode de déchiffrer sur des pierres tombales moussues.Je jetais sur ces papiers des coups d’œil sans entrain, ressentant seulement cet intérêt, mitigé de tristesse et de lassitude, que nous accordons comme à contrecœur aux restes d’activités mortes. sac longchamp pliage
Je faisais tous les efforts en mon pouvoir pour stimuler ma fantaisie que l’inaction avait rendue paresseuse, pour faire surgir de ces ossements une image pittoresque de la vieille ville, des temps où les Indes étaient un pays neuf et Salem seule à en connaître la route – quand je mis, par hasard, la main sur un petit paquet soigneusement enveloppé dans un morceau de vieux parchemin jaune. Cette enveloppe donnait au paquet l’air de renfermer des archives très anciennes, datant d’une époque où les commis aux écritures grossoyaient sur des feuillets plus résistants que ceux qui sont en usage aujourd’hui. Il présentait, ce petit paquet, un je ne sais quoi qui stimula en moi un instinct de curiosité et me fit dénouer le ruban d’un rouge fané qui l’attachait, avec le sentiment qu’un trésor allait m’apparaître.L’ayant déplié, je vis que ce rigide morceau de parchemin était une nomination signée par le Gouverneur Shirley{25} et qui élevait un certain Jonathan Pue à la dignité d’inspecteur des Douanes de Sa Majesté dans le port de Salem, province du Massachusetts. Il me souvint alors d’avoir lu quelque part (probablement dans les Annales de Felt) une note concernant le décès de M. l’inspecteur Pue, survenu il y avait quelque quatre-vingts ans{26}. Je me rappelai aussi avoir lu dans un journal de date récente le compte rendu de la trouvaille qu’on avait faite des restes de ce personnage dans le petit cimetière attenant à l’église Saint Peter comme on réparait cet édifice. Sac Longchamp Bandouliere Rien, si j’ai bonne mémoire, ne subsistait de mon vénérable prédécesseur à part un squelette incomplet, quelques lambeaux de vêtements et une perruque majestueusement bouclée qui, à la différence de la tête qu’elle avait autrefois ornée, demeurait en très satisfaisant état de conservation. Mais en examinant les papiers auxquels la nomination sur parchemin servait d’enveloppe, j’y trouvai plus de traces du cerveau de M. l’Inspecteur Pue et de ce qui se passa dans sa tête que la perruque bouclée n’avait conservé de vestiges du vénérable crâne qu’elle avait abrité.Bref, il ne s’agissait pas de documents officiels, mais de papiers privés ou, tout au moins, écrits par M. l’Inspecteur Pue en tant que personne privée et, semblait-il, de sa propre main. S’ils se trouvaient dans le tas mis au rebut par l’Administration, je ne me l’expliquais que par le fait que M. l’Inspecteur Pue était mort de mort subite. sac longchamps pliage
Ces papiers, qu’il conservait sans doute dans son bureau officiel, n’avaient jamais dû parvenir à la connaissance de ses héritiers. On avait certainement cru qu’ils concernaient les fonds du Trésor. Lors du transfert des archives à Halifax, ce paquet, qui ne présentait aucun intérêt général, avait été laissé en arrière et n’avait, depuis, jamais été ouvert.M. l’Inspecteur Pue n’étant pas grandement accablé, j’imagine, en ces temps reculés, par les travaux de sa charge, semble avoir consacré une partie de ses abondants loisirs à des recherches sur l’histoire locale. C’était là pour lui façon d’entretenir une activité menue qui eût été autrement rongée par la rouille. Une partie des informations qu’il consigna par écrit m’a servi pour l’étude intitulée Main Street.