Polo Lacoste pas cher Robert
« Donc, pas de réponse à sa lettre, pas de rendezvous, et il a toujours la petite clef précieuse dans sa poche. Polo Lacoste pas cher Eh bien, puisque Mlle ne vient pas à lui, il ira à elle ! Depuis longtemps son plan est fait. Il s’est documenté sur le Glandier et sur le pavillon. Un aprèsmidi, alors que M. et Mlle viennent de sortir pour la promenade et que le père Jacques luimême est parti, il s’introduit dans le pavillon par la fenêtre du vestibule. Il est seul, pour le moment, il a des loisirs… il regarde les meubles… l’un d’eux, fort curieux, et ressemblant à un coffrefort, a une toute petite serrure… Tiens ! Tiens ! Cela l’intéresse… Comme il a sur lui la petite clef de cuivre… il y pense… liaison d’idées. Il essaye la clef dans la serrure ; la porte s’ouvre… Des papiers ! Il faut que ces papiers soient bien précieux pour qu’on les ait enfermés dans un meuble aussi particu lier… pour qu’on tienne tant à la clef qui ouvre ce meuble… Eh ! Eh ! cela peut toujours servir… à un petit chantage… cela l’aidera peutêtre dans ses desseins amoureux… Vite, il fait un paquet de ces paperasses et va le déposer dans le lavatory du vestibule. Lacoste Soldes
Entre l’expédition du pavillon et la nuit de l’assassinat du garde, Larsan a eu le temps de voir ce qu’étaient ces papiers. Survetement Lacoste pas cherQu’en feraitil ? Ils sont plutôt compromettants… Cette nuitlà, il les rapporta au château… Peutêtre atil espéré du retour de ces papiers, qui représentaient vingt ans de travaux, une reconnais sance quelconque de Mlle … Tout est possible, dans un cerveau comme celuilà ! … Enfin, quelle qu’en soit la raison, il a rappor té les papiers et il en était bien débarrassé ! Rouletabille toussa et je compris ce que signifiait cette toux. Il était évi demment embarrassé, à ce point de ses explications, par la volonté qu’il avait de ne point donner le véritable motif de l’attitude effroyable de Larsan visàvis de Mlle . Son raisonnement était trop incom plet pour satisfaire tout le monde, et le président lui en eut certainement fait l’observation, si, malin comme un singe, Rouletabille ne s’était écrié : « Maintenant, nous arrivons à l’explication du mystère de la Chambre Jaune! » Il y eut, dans la salle, des remuements de chaises, de légères bouscu lades, des « chut ! » énergiques. La curiosité était poussée à son comble. « Mais, fit le président, il me semble, d’après votre hypothèse, mon sieur Rouletabille, que le mystère de la «Chambre Jaune» est tout expli qué. Et c’est Frédéric Larsan qui nous l’a expliqué luimême en se contentant de tromper sur le personnage, en mettant M. Polo Lacoste pas cher Robert Darzac à sa propre place.Il est évident que la porte de la «Chambre Jaune» s’est ouverte quand M. était seul, et que le professeur a laissé pas ser l’homme qui sortait de la chambre de sa fille, sans l’arrêter, peutêtre même sur la prière de sa fille, pour éviter tout scandale ! … – Non, m’sieur le président, protesta avec force le jeune homme. Vous oubliez que Mlle , assommée, ne pouvait plus faire de prière, qu’elle ne pouvait plus refermer sur elle ni le verrou ni la serrure… Vous oubliez aussi que M. a juré sur la tête de sa fille à l’agonie que la porte ne s’était pas ouverte ! – C’est pourtant, monsieur, la seule façon d’expliquer les choses ! La Chambre Jaune était close comme un coffrefort. Pour me servir de vos expressions, il était impossible à l’assassin de s’en échapper « normale ment ou anormalement ». Quand on pénètre dans la chambre, on ne le trouve pas ! Il faut bien pourtant qu’il s’échappe ! … – C’est tout à fait inutile, m’sieur le président… – Comment cela ? – Il n’avait pas besoin de s’échapper, s’il n’y était pas ! » Rumeurs dans la salle… « Comment, il n’y était pas ? – Évidemment non ! Puisqu’il ne pouvait pas y être, c’est qu’il n’y était pas ! Il faut toujours, m’sieur l’président, s’appuyer sur le bon bout de sa raison ! – Mais toutes les traces de son passage ! protesta le président. Survetement Lacoste pas cher
– Ça, m’sieur le président, c’est le mauvais bout de la raison ! … Le bon bout nous indique ceci : depuis le moment où Mlle s’est enfermée dans sa chambre jusqu’au moment où l’on a défoncé la porte, il est impossible que l’assassin se soit échappé de cette chambre ; et, comme on ne l’y trouve pas, c’est que, depuis le moment de la fermeture de la porte jusqu’au moment où on la défonce, l’assassin n’était pas dans la chambre ! – Mais les traces ? – Eh ! m’sieur le président… Ça, c’est les marques sensibles, encore une fois… les marques sensibles avec lesquelles on commet tant d’erreurs judiciaires parce qu’elles vous font dire ce qu’elles veulent ! Il ne faut point, je vous le répète, s’en servir pour raisonner ! Il faut raison ner d’abord ! Et voir ensuite si les marques sensibles peuvent entrer dans le cercle de votre raisonnement… J’ai un tout petit cercle de vérité incon testable : l’assassin n’était point dans la Chambre Jaune ! Pourquoi aton cru qu’il y était ? À cause des marques de son passage ! Mais il peut être passé avant ! Que disje : il « doit » être passé avant. Chemise lacoste pas cherLa raison me dit qu’il faut qu’il soit passé là, avant ! Examinons les marques et ce que nous savons de l’affaire, et voyons si ces marques vont à l’encontre de ce passage avant… avant que Mlle s’enferme dans sa chambre, devant son père et le père Jacques ! « Après la publication de l’article du Matin et une conversation que j’eus dans le trajet de Paris à ÉpinaysurOrge avec le juge d’instruction, la preuve me parut faite que la «Chambre Jaune» était mathématique ment close et que, par conséquent, l’assassin en avait disparu avant l’entrée de Mlle dans sa chambre, à minuit. « Les marques extérieures se trouvaient alors être terriblement « contre ma raison ». Mlle ne s’était pas assassinée toute seule, et ces marques attestaient qu’il n’y avait pas eu suicide. L’assassin était donc venu avant ! Mais comment Mlle n’avaitelle été assassinée qu’après ? ou plutôt « ne paraissaitelle » avoir été assassinée qu’après ? Il me fallait naturellement reconstituer l’affaire en deux phases, deux phases bien distinctes l’une de l’autre de quelques heures : la première phase pendant laquelle on avait réellement tenté d’assassiner Mlle Stan gerson, tentative qu’elle avait dissimulée ; la seconde phase pendant la quelle, à la suite d’un cauchemar qu’elle avait eu, ceux qui étaient dans le laboratoire avaient cru qu’on l’assassinait ! « Je n’avais pas encore, alors, pénétré dans la «Chambre Jaune». Quelles étaient les blessures de Mlle ? Des marques de stran gulation et un coup formidable à la tempe… Les marques de strangulation ne me gênaient pas. Elles pouvaient avoir été faites « avant » et Mlle les avait dissimulées sous une collerette, un boa, n’importe quoi ! Car, du moment que je créais, que j’étais obligé de divi ser l’affaire en deux phases, j’étais acculé à la nécessité de me dire que Mlle avait caché tous les événements de la première phase ; elle avait des raisons, sans doute, assez puissantes pour cela, puisqu’elle n’avait rien dit à son père et qu’elle dut raconter naturellement au juge d’instruction l’agression de l’assassin dont elle ne pouvait nier le pas sage, comme si cette agression avait eu lieu la nuit, pendant la seconde phase ! Elle y était forcée, sans quoi son père lui eût dit : « Que nous as tu caché là ? Que signifie « ton silence après une pareille agression » ? » « Elle avait donc dissimulé les marques de la main de l’homme à son cou.