Sac Vanessa Bruno Ditesdonc
Le vieux donjon se reliait à la partie du bâtiment entièrement refaite sous Louis XIV par un autre corps de bâtimentmoderne, style ViolletleDuc, où se trouvait l’entrée principale. Jen’avais encore rien vu d’aussi original, ni peutêtre d’aussi laid, ni surtout d’aussi étrange en architecture que cet assemblage bizarre de stylesdisparates. C’était monstrueux et captivant. En approchant, nous vîmesdeux gendarmes qui se promenaient devant une petite porte ouvrant surle rezdechaussée du donjon.Nous apprîmes bientôt que, dans ce rezdechaussée, qui était autrefois une prison et qui servait maintenant dechambre de débarras, on avait enfermé les concierges,et MmeBernier.Robert Darzac nous fit entrer dans la partie moderne du châteaupar une vaste porte que protégeait une « marquise ». Rouletabille, quiavait abandonné le cheval et le cabriolet aux soins d’un domestique, nequittait pas des yeuxDarzac ; je suivis son regard, et je m’aperçus queceluici était uniquement dirigé vers les mains gantées du professeur à laSorbonne. sac imitation vanessa bruno noir pas cher Quand nous fûmes dans un petit salonet garni de meublesvieillots,Darzac se tourna vers Rouletabille et assez brusquement luidemanda : « Parlez ! Que me voulezvous ? » Le reporter répondit avec la même brusquerie : « Vous serrer la main ! » Darzac se recula : « Que signifie ? » Évidemment, il avait compris ce que je comprenais alors : que monami le soupçonnait de l’abominable attentat. La trace de la main ensanglantée sur les murs de la «Chambre Jaune» lui apparut… Je regardai cethomme à la physionomie si hautaine, au regard si droit d’ordinaire etqui se troublait en ce moment si étrangement. Il tendit sa main droite, et,me désignant : « Vous êtes l’ami deSainclair qui m’a rendu un service inespérédans une juste cause, monsieur, et je ne vois pas pourquoi je vous refuserais la main… » Rouletabille ne prit pas cette main. Il dit, mentant avec une audacesans pareille : « Monsieur, j’ai vécu quelques années en Russie, d’où j’ai rapporté cetusage de ne jamais serrer la main à quiconque ne se dégante pas. sac imitation vanessa bruno noir pas cher » Je crus que le professeur en Sorbonne allait donner un libre cours à lafureur qui commençait à l’agiter, mais au contraire, d’un violent effortvisible, il se calma, se déganta et présenta ses mains. Elles étaient nettesde toute cicatrice. « Êtesvous satisfait ? – Non ! répliqua Rouletabille. sac imitation vanessa bruno noir soldes
Mon cher ami, fitil en se tournant versmoi, je suis obligé de vous demander de nous laisser seuls un instant. » Je saluai et me retirai, stupéfait de ce que je venais de voir etd’entendre, et ne comprenant pas queRobert Darzac n’eût point déjàjeté à la porte mon impertinent, mon injurieux, mon stupide ami… Car, àcette minute, j’en voulais à Rouletabille de ses soupçons qui avaientabouti à cette scène inouïe des gants… Je me promenai environ vingt minutes devant le château, essayant derelier entre eux les différents événements de cette matinée, et n’y parvenant pas. Quelle était l’idée de Rouletabille ? Étaitil possible queRobert Darzac lui apparût comme l’assassin ? Comment penser que cethomme, qui devait se marier dans quelques jours avec Mlle Stangerson,s’était introduit dans la «Chambre Jaune» pour assassiner sa fiancée ?Enfin, rien n’était venu m’apprendre comment l’assassin avait pu sortirde la «Chambre Jaune» ; et, tant que ce mystère qui me paraissait inexplicable ne me serait pas expliqué, j’estimais, moi, qu’il était du devoir detous de ne soupçonner personne. Enfin, que signifiait cette phrase insensée qui sonnait encore à mes oreilles : le presbytère n’a rien perdu de soncharme ni le jardin de son éclat ! J’avais hâte de me retrouver seul avecRouletabille pour le lui demander. sac imitation vanessa bruno noir soldesÀ ce moment, le jeune homme sortit du château avecRobert Darzac. Chose extraordinaire, je vis au premier coup d’œil qu’ils étaient lesmeilleurs amis du monde. « Nous allons à la «Chambre Jaune», me dit Rouletabille, venez avecnous. Sac Vanessa Bruno Ditesdonc, cher ami, vous savez que je vous garde toute la journée. Nous déjeunons ensemble dans le pays… – Vous déjeunerez avec moi, ici, messieurs… – Non, merci, répliqua le jeune homme. Nous déjeunerons à l’aubergedu « Donjon »… – Vous y serez très mal… Vous n’y trouverez rien. – Croyezvous ? … Moi j’espère y trouver quelque chose, répliquaRouletabille. Sac Vanessa Bruno Après déjeuner, nous retravaillerons, je ferai mon article,vous serez assez aimable pour me le porter à la rédaction… – Et vous ? Vous ne revenez pas avec moi ? – Non ; je couche ici… » Je me retournai vers Rouletabille. Il parlait sérieusement, etRobertDarzac ne parut nullement étonné… Nous passions alors devant le donjon et nous entendîmes des gémissements. Rouletabille demanda : « Pourquoi aton arrêté ces genslà ? – C’est un peu de ma faute, ditDarzac. sac imitation vanessa bruno
J’ai fait remarquer hier aujuge d’instruction qu’il est inexplicable que les concierges aient eu letemps d’entendre les coups de revolver, « de s’habiller », de parcourirl’espace assez grand qui sépare leur loge du pavillon, tout cela en deuxminutes ; car il ne s’est pas écoulé plus de deux minutes entre les coupsde revolver et le moment où ils ont été rencontrés par le père Jacques. – Èvidemment, c’est louche, acquiesça Rouletabille… Et ils étaienthabillés… ? – Voilà ce qui est incroyable… ils étaient habillés… « entièrement », solidement et chaudement… Il ne manquait aucune pièce à leur costume.La femme était en sabots, mais l’homme avait « ses souliers lacés ». Or,ils ont déclaré s’être couchés comme tous les soirs à neuf heures. sac imitation vanessa brunoEn arrivant, ce matin, le juge d’instruction, qui s’était muni, à Paris, d’un revolver de même calibre que celui du crime (car il ne veut pas toucher aurevolverpièce à conviction), a fait tirer deux coups de revolver par songreffier dans la «Chambre Jaune», fenêtre et porte fermées. Nous étionsavec lui dans la loge des concierges ; nous n’avons rien entendu… on nepeut rien entendre. Les concierges ont donc menti, cela ne fait point dedoute… Ils étaient prêts ; ils étaient déjà dehors non loin du pavillon ; ilsattendaient quelque chose.