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21/04/2014 00:00

Passez muscade ! Au fond, ce qui choque, c'est moins la sottise de M. Frêche que la lâcheté de la gauche. Elle qui prospère sur son fonds de commerce de la «morale», elle qui aime tant donner des leçons, elle qui revendique le monopole du coeur sait, lorsque besoin est, fermer les yeux et oublier ses principes. C'est détestable, même si ce n'est pas surprenant.Le paradoxe est que, dans le même temps, il n'a jamais été plus à la mode que d'appeler à la repentance. La nation est sommée comme jamais d'expier ses fautes supposées et de revisiter un passé dont elle n'aurait aucun motif de fierté sur le mode cominatoire d'un aller simple pour Canossa. L'excuse est quasiment devenue un mode de gouvernement, et le remords, une exigence nationale. Longchamp pliage pas cher
A en entendre certains, il ne faudrait rien garder de notre histoire et il n'y aurait rien de plus détestable que ce qui a fondé nos valeurs et nos traditions. Certes, comme tous les peuples, la France a sans doute commis des erreurs. Mais c'est aussi ce qui lui a permis de se constituer et de grandir. Certes, encore, il est sain de reconnaître ses inconduites, de les replacer dans leur contexte pour mieux les juger, et de s'appuyer sur ce nouveau jugement pour fortifier le socle de valeurs sur lequel se fonde l'Etat et se forge la nation. Assumer son histoire est une démarche utile. Tout autre est la pente sur laquelle nous glissons. Car ce qui se dégage plutôt de ces repentances multiples et successives auxquelles on nous contraint, c'est le mépris qu'on tend à nous faire éprouver pour ce que nous sommes, la haine de soi qui nous menace, le règne du masochisme qui nous guette. Sacs Longchamp en soldes Dès lors, le doute nous taraude et la culpabilité inconsciente nous bloque. On voit immédiatement le risque premier d'une telle névrose : celui, à terme, de ne plus avoir le sentiment d'appartenir à une communauté et de finir par oublier d'où l'on vient et qui l'on est.C'est pourquoi il faut lire l'essai vif et tonique de Max Gallo *. «Honteux de notre passé, prévient Gallo, nous sommes condamnés non seulement à la repentance, mais à nous désagréger, à nous diviser, à capituler, à mourir dans l'aigreur, l'amertume, la haine.» Nous n'en sommes heureusement pas là, mais le danger existe, indéniable. D'autant que la politique de l'excuse sert d'excuse : elle entrave la nécessité d'agir, elle corrompt le devoir d'action. Or la France, trop immobile, trop crispée sur elle-même, trop repliée, a besoin d'action par dessus tout. Sac Longchamp pliage
Elle doit rénover son modèle social non pour le mettre à bas mais pour le transformer afin de lui permettre d'être de plain-pied dans l'avenir. Qu'elle se cramponne à un permanent devoir de mémoire et à une repentance sans fin, et elle assurera son déclin. La conscience en paix peut-être mais les mains vides sûrement. Fier d'être français, par Max Gallo, chez Fayard. Lire aussi notre critique page 75. Dans un mois sortira en salles «la Planète blanche», incroyable film documentaire consacré à l'Arctique et à ses habitants méconnus à poils et à plumes. Un hymne à la nature dont «Le Figaro Magazine» vous propose en avant-première les images les plus singulières.